vendredi 2 février 2018

L'Evêque Schneider

Le « discernement » signifie maintenant
la « permission de pécher »





Par : Pete Baklinski

Pete Baklinski a un B.A. en arts libéraux et possède une maîtrise en Théologie avec une spécialisation sur le mariage et la famille (STM). Il est marié à Erin. Ensemble, ils ont six enfants.



SOURCE : Life Site News
Le mercredi, 31 janvier, 2018 - 11:51 am EST

31 janvier 2018 (Life Site News) — La controverse entourant l'enseignement du Pape François sur le Mariage et la Famille, telle qu'énoncée dans son Exhortation Amoris Laetitia, peut être réduite à permettre aux Catholiques de « pécher » a déclaré Mgr Athanasius Schneider dans une interview exclusive accordée à Life Site News.

L'Évêque Auxiliaire d'Astana Kazakhstan a dit que des expressions telles que le « discernement », l’« accompagnement pastoral » et le « changement de paradigme », tout en sonnant « beau », équivalaient à une concession au péché. Il a dit que c'était similaire à la façon dont Moïse a permis aux Israélites de pécher en permettant le divorce à cause de leur « dureté de cœur ».

« L’idée est que, maintenant après 2000 ans, l'Église a découvert l'aspect subjectif de la vérité — et que, jusqu'à présent, l'Église a seulement présenté la partie objective de la vérité, et que maintenant [ Elle présente] la partie subjective [ de la vérité ] » a-t-il dit.

« Mais ce langage, la soi-disant « découverte de la partie subjective de la vérité » n'est autre chose lorsque vous traduisez cela en langage commun — pour tout homme qui a encore du bon sens — que ça signifie finalement la « permission de pécher » — donner la permission de pécher comme l'a fait Moïse à cause de la dureté de cœur des gens » a-t-il poursuivi.

Ce langage ... signifie en fin de compte « permettre de pécher ».

« Et Jésus-Christ a condamné cela. Comment les Apôtres et les Successeurs des Apôtres peuvent-ils aujourd'hui introduire une norme pastorale qui soit en substance ce que Moïse a fait ? » a-t-il ajouté.

Amoris Laetitia a déclenché un chaos moral dans l'Église lors de sa publication au printemps 2016. Les principaux prélats de l'Église et divers Évêques ont interprété l'enseignement comme permettant que la Sainte Communion soit donnée aux Catholiques « remariés » qui s'engagent dans des relations sexuelles. L'enseignement a également été utilisé pour pousser l'homosexualité au sein de l'Église Catholique. Il a également été utilisé pour suggérer que l'enseignement de l'Église contre la contraception, tel qu'il est énoncé dans Humanae Vitae, doit être renversé.

Le noyau moral d'Amoris Laetitia a été appelé une « bombe atomique théologique » qui a la capacité de détruire tout l'enseignement moral Catholique.

Schneider a déclaré dans son interview avec Life Site News que, derrière la pression pour permettre aux adultères de recevoir la Sainte Communion, il y a vraiment un agenda caché pour introduire le divorce dans l'Église Catholique.

Les défenseurs de la Communion pour les « remariés » dit-il, « utilisent cela comme un outil implicite pour introduire le divorce dans l'Église, et pour introduire ... la permission d'avoir une activité sexuelle en dehors d'un mariage valide ».

C'est pour « introduire l'esprit du monde d’aujourd'hui » dans l'Église, a-t-il ajouté.

Suivant les enseignements de Jésus-Christ, l'Église Catholique a toujours enseigné que le lien matrimonial valablement contracté entre un mari et une femme ne peut être rompu « jusqu'à ce que la mort nous sépare ». Cet enseignement est largement basé sur les Paroles de Jésus qui a enseigné que ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare » ( Marc 10 : 9 ).

L'Église enseigne que ceux qui se livrent à des relations sexuelles en dehors d'un mariage valide commettent l'adultère, ce qui est interdit par le Sixième Commandement. L'Église enseigne en outre, à la suite de Saint Paul, que celui qui reçoit la Communion avec un péché grave sur son âme commet un sacrilège et apporte « le jugement sur lui-même ».

Schneider a déclaré que donner la Sainte Communion à ceux qui pratiquent intentionnellement une activité sexuelle en dehors d'un mariage valide « est un remède cruel ... un faux médicament ».

« Cela les confirme dans leur maladie de continuer à vivre contre la Volonté de Dieu, contre la Révélation. Et cela ne leur apportera jamais la part subjective de la vérité. C'est déformer la vérité. Ce n'est pas de l'amour pastoral » a-t-il dit.

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